Depuis une semaine, on a deux poules dans le jardin pour manger les poubelles et parce que c'est cool d'avoir des poules... Donc forcement, j'ai fait des 'portraits' des poules. Il se trouve que c'est assez compliqué de faire des plans serrés  parce qu'elles ne tiennent pas en place et bougent la tête à la vitesse de la lumière !
Plus tard dans la semaine, j'ai eu envie de faire des essais avec un fisheye (samyang 8mm f/3.5), objectif qui couvre presque 180° de champ. C'est génial pour photographier des sujets imposants sans avoir besoin de beaucoup de recul.
Par contre, pour des poules, ça impose de s'approcher très près afin qu'elles occupent le cadre. Et ça, une poule ça aime pas trop et ça part en courant... Bref, un semi-succès. Par contre, de retour dans la maison, j'ai croisé les chats qui eux sont beaucoup moins tracassés par la proximité d'un objectif, fut-il un œil de poisson...

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Ce qui est marrant avec un fisheye, c'est qu'il change les proportions de façon assez radicale : les objets au premier plan paraissent énormes par rapport au reste. C'est particulier, mais on peut obtenir des effets sympas !
C'est alors que j'ai voulu voir les choses en plus grand. Fini les poules et les chats, visons carrément plus imposant : les vaches de Julien et Bénédicte ! Ils élèvent un petit troupeau de vaches laitières sur l’île pour faire du fromage.

Aujourd'hui, il fait beau alors je pars à la recherche des 'P'tites Bertounes'... Il me semble que les vaches sont vers le Grand Phare, mais je ne sais pas où... Et peut-être même qu'elles sont ailleurs ! Bref, je gare la voiture au pied du phare et je commence à explorer... C'est très joli, l'herbe est bien verte avec les petites pluies des derniers jours, les buissons d'ajoncs sont couverts de fleurs jaunes pendant que les asphodèles poussent joyeusement au milieu des chemins.
Je fini par tomber un peu par hasard sur les vaches allongées dans la lande : elles sont paisibles et se laissent approcher sans problème.

Elles sont même un peu curieuses puisque quand j'approche l'appareil, elles approchent le museau pour sentir de quoi il s'agit, un peu comme le ferait un (très gros !) chat.

C'est le moment de déclencher ! Par contre, une fois qu'elle a senti l'objet bizarre, elle s'en désintéresse complètement et il faut alors aller voir une de ses copines pour renouveler l'opération...

J'ai même croisé une vache bizarre, avec trop de pattes et de queues pour être honnête !

C'est vachement drôle de faire des portraits de vaches !