Malgré tout le soin que l'on y apporte et toutes les précautions que l'on peut prendre, des saletés finissent toujours par pénétrer dans le boîtier de l'appareil photo. Généralement, lors de changements d'objectifs en speed en plein vent, comme lors d'une séance en pleine tempête... Et comme Murphy l'a énoncé dans sa loi, ces saletés se dirigent de préférence vers le capteur qui enregistre l'image.
Souvent, on ne s'en rend pas compte. Mais il suffit de prendre une photo dans certaines conditions et/ou avec certains traitements pour que la triste réalité apparaisse cruellement : un série de points noirs vient tout gâcher... Pour moi, la révélation a eu lieu lors du développement de cette photo.

J'ai remplacé les poussières par des points rouges pour les mettre en évidence.

Il faut alors se rendre à l'évidence : le capteur est sale et il est temps de le nettoyer... On peut demander à un professionnel de s'en charger ou le faire soi même, en acceptant les éventuelles conséquences... Il existe pleins de pages sur internet qui expliquent la marche à suivre, les produits nécessaires sont faciles à trouver et relativement abordables. En plus, ce n'est vraiment pas compliqué, il serait dommage de ne pas se lancer dans l'opération.

Les entrailles de la bête !

Une fois le nettoyage effectué, il faut contrôler le résultat et renouveler l'opération si nécessaire... Puis re-contrôler... et re-nettoyer ! Au bout de la troisième fois, c'est bon...
Je suis content de moi, alors je fais un portrait de Sardine, le meilleur chat du monde entier, avec un capteur tout propre... Ce qui révèle que Sardine est tout sale, plein de poussières, malgré le temps qu'il passe à se laver...

Sardine, le chat poussiéreux.